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Suite à
la rencontre entre le CRIF et la CGT (28/01/14) http://www.cgt.fr/Thierry-Lepaon-ecrit-a-Roger.html Suite
à la rencontre entre le CRIF et la CGT du 28 janvier
dernier et la référence qui en est faite sur leur site, voici le
courrier que
Thierry Lepaon a adressé ce jour à Roger Cukierman, Président du CRIF. Monsieur
le
Président, Je
suis très étonné
de découvrir un compte-rendu à la fois partiel et erroné de la
rencontre que
nous avons eue avec vous-même et des représentants de votre
association.
Rappelons que cette rencontre faisait suite à une invitation de votre
part afin
d’évoquer les questions d’actualité et notamment la question de la
montée de
l’extrême droite et notre inquiétude commune face aux relents
d’antisémitisme,
d’islamophobie et plus globalement de racisme dans notre pays. Sur
la méthode
d’abord, lorsqu’une rencontre de ce type est prévue avec des dirigeants
de la
CGT et notamment le Secrétaire général, il est d’usage de nous faire
part au
préalable de l’intention de rendre compte publiquement de l’échange et
d’en
faire vérifier le contenu par les participants. Ce manque de rigueur de
la part
d’une organisation comme le CRIF est de nature à entacher une relation
de
confiance entre nos organisations. Cette
démarche aurait
permis de corriger une grave inexactitude dans les propos que vous me
prêtez
concernant la position de la CGT vis-à-vis de la campagne BDS (Boycott
Désinvestissement Sanction). En l’occurrence, je n’ai fait que
confirmer que la
CGT ne s’inscrivait pas dans la campagne BDS. En revanche, la CGT n’a
jamais
condamné ni ce mouvement ni ses acteurs dont certains sont d’ailleurs
des
adhérents de la CGT. Le
titre de l’article
« La CGT condamne le BDS » posté sur votre site sous la
rubrique
« Le CRIF en action » me paraît relever d’une intention qui
n’est pas
respectueuse à l’égard de la CGT et de ses prises de positions. Je
vous demande donc
de le supprimer. Afin qu’il ne subsiste aucune ambiguïté sur ce sujet,
je me
permets de vous rappeler brièvement la position de la CGT et les
actions
qu’elle mène, aussi bien en faveur de la paix entre les peuples
israéliens et
palestiniens que de la liberté d’expression des militants du BDS en
France. Ces
actions
s’inscrivent dans la solidarité de la CGT à l’égard des travailleurs de
tous
les pays et en faveur de la paix dans le monde. Elles partent du
constat de la
situation dramatique de la Palestine qui s’enracine dans l’occupation
illégale
des territoires conquis par Israël et le renchérissement de sa
politique de
colonisation. La CGT a toujours œuvré aux côtés de celles et de ceux
qui se
mobilisent pour la paix, en Israël comme en Palestine. Elle entretient
des
contacts syndicaux avec les travailleurs de cette région et c’est en
lien avec
ces organisations syndicales qu’elle recherche les moyens les plus
efficaces et
participe aux campagnes en faveur d’une paix juste et durable au
proche-orient. C’est
le sens de la
délégation conduite par Bernard THIBAULT en février 2013 en Palestine,
à Gaza
et en Israël. Forts de cette approche, nous considérons que le boycott
global
d’Israël ne favorise pas cette stratégie de paix et la coexistence de
deux Etats,
l’Etat Palestinien et l’Etat d’Israël. Par contre, la CGT s’inscrit
totalement
dans la campagne d’interdiction des produits fabriqués dans les
colonies et
dans l’obligation de transparence sur l’origine des produits israéliens
destinés à l’exportation afin que l’Etat d’Israël soit contraint de
respecter
le droit international. Enfin,
je vous rappelle que la CGT, par la voix de Bernard
THIBAULT, alors Secrétaire général, est signataire de l’appel initié
par
Stéphane HESSEL pour la relaxe des militants poursuivis pour leur
participation
à des actions de boycott. Ce soutien a été renouvelé le 17 décembre
dernier,
par une délégation de la CGT, de la LDH, de l’AFPS et de parlementaires
auprès
de la Ministre Christiane TAUBIRA demandant le retrait des circulaires
Alliot-Marie et Mercier. Je tiens à vous préciser que je rendrai ce
courrier
public et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations
distinguées. Thierry
Lepaon
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Mise
à jour:01.02.2014
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