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  • A propos de l'initiative du maire de  Bezons de nommer un prisonnier palestinien citoyen d'honneur de  sa ville ... (mars 2013)
     
    L'actualité ne laisse pas de répit au collectif UAVJ, ni aux signataires...Un débat important se déroule en ce moment au sein du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) Ce débat fait suite à une initiative du maire (PCF) de Bezons, ville du Val d'Oise d'environ 28 000 habitants. Le 13 février dernier, à l'initiative du maire, le Conseil municipal a nommé un prisonnier palestinien, Majdi Al-Rimawi, citoyen d'honneur de la ville.

     Majdi Al Rimawi a été condamné par un tribunal militaire israélien à 80 ans de prison pour sa participation (il y a une dizaine d'année) à la liquidation du ministre israélien de Sharon, Rehavam Zeevi, dirigeant politique raciste d'extrême droite qui prônait le transfert des Palestiniens hors de Palestine. Cette liquidation se voulait une  représaille pour la liquidation par Israël d'un dirigeant du FPLP.

     Suite à cette nomination de Majdi Al Rimawi comme citoyen d'honneur, le CRIF accuse le maire de Bezons de "laisser imaginer qu'assassiner un Juif est légitime, et même honorable...Qu’elle est une provocation à la haine".

    L'extrême droite juive se déchaîne contre lui,  etc…

     UAVJ a été saisi d'une proposition de texte  de solidarité du CNPJDPI avec le maire de Bezons. Le collectif a immédiatement considéré qu'il était juste de témoigner de la solidarité au maire de Bezons, mais  que ce texte était très mauvais, car il utilisait des comparaisons fausses  inutiles et dangereuses entre la résistance palestinienne et la résistance anti-nazie
    dans la France occupée.

     La version v2 jointe comprend le texte proposé, avec les paragraphes barrés que nous n'acceptons pas, et un ajout en rouge qu'UAVJ peut éventuellement proposer. La version v3, jointe est la version expurgée des paragraphes barrés dans la version v2 . La phrase en rouge de la version v2 , proposée par UAVJ, peut éventuellement être insérée dans la version v3.

     UAVJ a constamment condamné tout énoncé de comparaison, analogie, ressemblance entre la situation au Proche Orient et la situation en France occupée par les nazis, entre la situation des Palestiniens soumis à l'occupation israélienne et la situation des Juifs, ou des Français, sous l'occupation nazie. De telles analogies, qui induisent l'équation Israël = Nazi, sont d'essence négationniste, et aboutissent à minimiser les crimes nazis, le génocide, etc.. Pour UAVJ le soutien des droits nationaux palestiniens implique la dénonciation des crimes de la

    colonisation, des discriminations visant les  Palestiniens en Israël et en Palestine, pour ce qu'ils sont, sans oublier l'existence de forces démocratiques qui les dénoncent aussi en Israël, et en affirmant le droit de tous les peuples du Proche Orient à l'Etat de leur choix, dans la paix et la sécurité.

     UAVJ a proposé au CNPJDPI un texte expurgé de toute comparaison dangereuse et inutile avec l'occupation nazie. (version v3).
    U
    AVJ aurait éventuellement préféré que l'initiative du maire de Bezons concerne le dirigeant démocrate du Fatah Marwan Barghouti, par exemple. Mais le cas du prisonnier Majdi Al-Rimawi s'est imposé car c'est un habitant d'une ville palestinienne jumelée avec Bezons.C'est aussi un cas d'école. Il ne s'agit pas d'un attentant aveugle contre des civils; lorsque Israël fait assassiner des dirigeants palestiniens - Hamas ou non- personne ne proteste... La solidarité avec le maire de Bezons, soumis à l'attaque du CRIF et de l'extrême droite juive,  est-elle justifiée? Le CRIF ne dit rien de la personnalité politique israélienne liquidée. Le collectif estime que cette liquidation de ce dirigeant israélien de l'occupant par un Palestinien était un acte légitime de résistance, que les accusations très graves lancées par le CRIF contre le maire de Bezons ont leur racine dans le choix  d'un soutien inconditionnel à la politique israélienne. Par ailleurs, les positions du maire de Bezons sont de soutenir la légalité internationale, les résolutions de l'ONU, la solution de deux Etats côte à côte, et les droits nationaux palestiniens, la sécurité pour tous les peuples: ce qu'on appelle une paix juste et durable. Le collectif propose  qu'UAVJ  signe le texte (version v3) expurgé des passages rayés dans la version v2 UAVJ peut dès lors signer ce texte sans qu'il reflète toutes nos positions mais comme dans tout texte signé à plusieurs il faut décider si le compromis obtenu - il ne l'est pas à cette heure -  est acceptable ou non. Pour l'influence même d'UAVJ, ne pas signer le texte même modifié  serait dommageable et on risquerait de nous isoler de nos alliés ; en aucun cas il ne s'agit d'une réédition de l'Affaire Balme.

     Il est hors de question qu'UAVJ signe un texte où des comparaisons Inacceptables figureraient, sous une forme ou une autre.


  • Dominique Vidal : si le ridicule tue..., 02 septembre 2010
    Dominique Vidal, journaliste et esayiste, collabore au Monde diplomatique où il exprime des positions proches d'Une Autre Voix Juive concernant Israël et les Palestiniens.. Il répond, dans une belle lettre, , aux calomnies et aux insinuations antisémites diffusées  sur le site du Réseau Voltaire, actuellement soutien actif du Hezbollah et du gouvernement iranien. Désigné comme juif nécessairement "sioniste", il montre le lien entre son histoire familiale - la déportation de son père à Auschwitz - et son engagement politique pour les droits nationaux du peuple palestinien " C'est que la défense des leçons universelles que l'on peut et que l'on doit tirer de la Shoah et celle des droits des Palestiniens non seulement ne sont pas contradictoires, mais s’inscrivent dans un seul et même combat"
  • A propos du CRIF, février 2010
    A propos de l''article d'Esther Benbassa paru dans Libération intitulé Le Crif, vrai lobby et faux pouvoir, la réponse de Théo Klein publiée sur le site du CRIF, la réponse d'Esther Benbassa à Théo Klein et la remarque de Suzanne Citron
  • Identité nationale: UAVJ répond à Richard Prasquier (CRIF), 21 novembre 2009
    Le message suivant a été envoyé au journal Le Monde, suite à l’article de M. R. Prasquier, président du CRIF, sur “Une complémentarité entre les identités juive et française”..
  • Débat avec les organisations membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens - 13 mai 2009 -
    Ces derniers jours, les problèmes d'orientation qu'UAVJ avait repérés, en janvier, dans le Collectif  national  pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPPJDIP) se sont précisés. UAVJ s'est exprimée dans le CNPPJDIP dans ce qu'elle considère comme l'intérêt du combatmené par ce Collectif National, qui groupe une cinquantaine d'organisations, de syndicats, d'associations, dont l' AFPS, l'AJPF, Génération Palestine, le CCIPPP, le GUPS, l'UJFP, la CGT, SUD, le Mouvement de la Paix, la LDH, les Verts, le PCF, le NPA, etc..
    Le CCIPPP a clairement déclaré, sans être critiqué de façon massive que l'objectif de "Deux Etats pour deux peuples" (avec les précisions sur les frontières, l'évacuation des colonies, Jérusalem partagée, la solution négociée juste des problèmes des réfugiés) était dépassé, et qu'il fallait soutenir l'objectif d'un Etat unique démocratique. D'autres groupes ont prétendu qu'UAVJ accusait certains groupes membres du CNPPJDIP d'antisémitisme, à cause de notre critique des slogans antisionistes. On nous a déclarés sionistes, etc..Vous trouverez plus loin copie de certains messages désobligeants, pour rester modéré, pour UAVJ. Par ailleurs, le Mouvement de la Paix est intervenu de façon très satisfaisante, comme le PCF, et, après hésitations, les Verts.
    Il est clair que deux stratégies coexistent en ce moment dans le CNPPJDIP, une qui reste fidèle à la Charte du Collectif, qu'UAVJ a approuvée, et uen autre ligne, qui, sous couvert de l'intitulé du Collectif National "pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens" a rompu avec les orientations de la Charte, et risque de mener tous le mouvement à l'échec.
    Dans ces conditions, UAVJ va tenter de clarifier plusieurs enjeux, en envoyant à toutes les organisations du CNPPJDI le texte de fond ci-joint, susceptible, à notre avis, de redonner à la discussion un caractère démocratique et constructif, et une orientation plus satisfaisante au Collectif National.
    Les signataires d'UAVJ sont invités à donner leur avis sur le texte joint, à proposer des modifications ou des amendements, le cas échéant. Le texte est long, mais nous sommes en terrain miné, les enjeux sont suffisamment lourds de conséquences pour que nous ne puissions risquer l'approximation: il faut être rigoureux. Seuls les modifs proposées par plusieurs signataires, allant dans le même sens, seront prises en compte.

    le collectif UAVJ

    (Voir texte final  21 mai 2009 - Déclaration d'une Autre Voix Juive)

    ...Ci dessous deux échnatillons, parmi d'autres, extraits de courriels sur le site du CNPJDPI-
    nous avons quant à nous la désagréable impression qu’UAVJ s'est engagée dans une campagne (à peine voilée) contre l'anti-sionisme au sein du Collectif et cela au nom du principe d'une "paix juste et durable au Proche Orient" et de la lutte contre l'antisémitisme. Nous sommes d'avis que ce chantage est bien mal venu étant donné l'actualité tragique "durable" que vit notre peuple sous occupation et dont la récente guerre contre la bande de Gaza ou ce que vivent ces derniers temps les Palestiniens de l'intérieur (en Israël) ne sont malheureusement que des pages de plus. Même si nous devions avoir différentes manières d'apprécier la Paix ou la critique d'Israël au sein du Collectif, alors que cela ne se traduise pas par des accusations et des prises de position sommaires car Mr Lederer, si les esprits de certains vous semblent superficiels, la Nakba que vit notre peuple depuis plus de 60 ans, tous gouvernements israéliens confondus, ne l'est en rien.
    Nous espérons une attitude plus digne à l'avenir lorsqu'il s'agit de débattre de ce type de décisions à prendre.
    Taher pour la GUPS
    Union Générale des étudiants de Palestine.

    *puisque nous sommes un collectif, et que des règles de "vie commune" et de recherche permanente de consensus soient indispensables, alors, il faut que nous_ tous_ fassions attention à ne pas croire que certains points de vue valent plus que d'autres, et à ne rien insinuer. sinon la réponse à des pratiques (hautaines et encore une fois hypocrites(c'est d'UAVJ qu'il s'agit, ndlr)) sera libre de cet impératif et de ce souci de consensus. ça s'applique à tout le monde: si quelqu'un s'aventure à évoquer durban, il doit s'attendre à une réplique qui peut être violente par les temps qui courent, si quelqu'un s'aventure à insinuer que dans le collectif il y a des antisémites, il doit s'attendre à une réplique très très désagréable, si quelqu'un croit que ses slogans vont de l'évidence des choses, il doit s'attendre à ce que ce soit contesté!!
    mettons nous d'accord sur une sagesse commune!!
    nahla (/CCIPPP)/*


  • Polémique sur l’enseignement du génocide juif à l’école 
    Le collectif d'animation d'UAVJ  s'élève contre cette 'instrumentalisation du génocide juif. 
    Le projet de faire conserver la mémoire d'un enfant juif mort dans les camps nazis par des enfants de CM2 constitue non seulement une erreur psychologique, comme l'ont souligné plusieurs syndicats enseignants, mais aussi une conception de l'éducation civique reposant sur l'identification et  l'exploitation des émotions morbides . On est dans le "pipole" et non dans l'histoire. 
    Loin de contribuer à "plus jamais ça",cette initiative  ne peut qu'aggraver les guerres mémorielles et les frustrations  suscitées par par cette référence unique au génocide juif.   Au lieu de faire réfléchir, cela pourrait bien creuser les clivages communautaristes.  
      Le manifeste "Une Autre Voix Juive",  publié en 2003, dénonçait déjà une traitement d'exception: ".L’antisémitisme d’aujourd’hui a certes ajouté une dimension à l'abject en qualifiant les atrocités nazies de "détail de l’histoire". Mais certains d’entre nous pensent qu’à l’inverse, soutenir qu’il n’y a d’autre crime contre l’humanité que l’extermination des Juifs par les nazis, c’est nourrir les sources même du négationisme; nous ne réclamons aucun privilège pour les Juifs en tant que victimes: nous nous dressons contre toute oppression. ´´
    Une éducation des enfants au respect de l'autre, au refus de la haine et de la violence, une sensibilisation aux horreurs de l'antisémitisme et du racisme dans l'histoire, c'est bien,    mais  dans une démarche réflexive des enseignants et des groupes d'enfants.

    De nombreux historiens et acteurs politiques se sont d'ailleurs prononcé contre c projet de M. Nicolas Sarkozy . En premier lieu, la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes juge très sévèrement la proposition de faire porter par chaque élève de CM2 la mémoire d'un enfant juif déporté de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle dénonce en particulier cette façon de "focaliser leur attention sur la victimisation et l'émotion en détournant leur prise de conscience du rôle des bourreaux nazis et de leurs complices et soutiens français"

    Citons également:
    - Annette Wieviorka: "Je ne vois pas pourquoi on irait puiser dans la Shoah une sorte de vademecum de lutte contre le racisme"

    - Sarkozy et la Shoah : analyse d’une manipulation par Albert Herszkowicz, publié sur le site Mémorial 98 
    -  
    - Un marketing mémoriel par Henry Rousso historien. Libération : vendredi 15 février 2008
    - Esther Benbassa « Enseigner la Shoah par l’émotion produira plus d’oubli que de mémoire »
    - Communiqué de La Paix Maintenant Laissons les enfants en paix - 16 février 2008
    SHOAH - CM2 : La LICRA doute de la pertinence du projet Sarkozy
    -  La réaction de Simone Vei
    l : "A  la seconde, mon sang s’est glacé". Simone Veil, qui assistait mercredi soir au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), n’a pas de mots assez durs pour condamner la proposition de Nicolas Sarkozy de "confier la mémoire" d’un enfant français victime de la Shoah à chaque élève de CM2, dès la rentrée prochaine. "C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste, tranche l’ancien ministre, déportée à 16 ans et demi à Auschwitz. On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans! On ne peut pas demander à un enfant de s’identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter. Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école."
     



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Mise à jour : 03.12.2020
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